mardi 28 septembre 2010

Beaux bateaux et pick-up des mers

Je m’étais de je devrais toujours apporter ma petit caméra avec moi pour pouvoir prendre toutes les belles bébelles que je pourrais rencontrer. Bien sur, c’était  une bonne idée, mais la pratique fait qu’on oublie vite.


La réalité me rattrape lors de mon 2e cours de norvégien. Me rendant au centre-ville, j’aperçois « Le Grand-Bleu ». Un énorme yacht privé que seule les riches magna du pétrole peuvent se permettre. De plus, de retour chez moi j’apprends que les photos de ce bateau sont très rares car l’ex et le nouveau propriétaire sont très très discret…(comment peut-on être discret avec un bateau comme celui-ci?).

Grommelant, je me jure de ne plus jamais sortir sans ma caméra! Je n’ai aucune raison de ne pas l’amener car elle est petite et légère et se transporte bien.

Fidèle à moi-même, je l’oubli encore quand je sort faire l’épicerie. Le hasard, fidèle à lui-même, place sur ma route un joli petit hérisson peu farouche et un magnifique cormoran faisant des acrobaties ridiculement près de moi.

Inutile de vous dire que la première chose que je fit en arrivant fut de placer ma caméra dans une des poches de mon manteau.

J’ai revu plusieurs bateaux intéressant dans le port de Stavanger depuis. La majorité sont ce que je considère être les pick-up de la Mer du nord.  J’en vois tellement que j’arrête de les photographier. Ils sont aussi fréquents que les annonces de pickup durant les parti du canadien de Montréal. L’autre type prédominant de bateau ce sont les bateaux de croisière. Je soupçonne qu’ils migreront vers le sud maintenant. Pour finir, il m’est arrivé de voir 2 grands voiliers.




Équinoxe

L’équinoxe vient de passé il y a une semaine exactement. C’est une date très importante…surtout pour un étranger vivant en Norvège. Avant le 21 septembre, les journées sont plus longues ici qu’à Montréal. Maintenant, cela s’inverse. Les jours deviennent très rapidement plus petit ici. On perd 5 minutes de clarté par jours, ou plus d’une demi heure par semaine.

Je vous rejaserai de l’impact psychologique quand les jours seront vraiment très court. Mais ici, tous s’active à finir ce qu’ils ont prévu pour l’extérieur pour pouvoir le faire à la clareté.




lundi 27 septembre 2010

La petite maison sur le fjord

La petite maison sur le fjord

J’ai passé trop de temps à la maison dernièrement pour avoir des péripéties intéressantes à raconter. Lors d’une ballade autour de la maison, je me suis rendu compte que l’endroit où j’habite était à lui seul digne de mention.

L’endroit où j’habite était, il y a 40 des champs avec des vaches qui broutaient. On peut en voir la preuve sous la forme des clôtures de pierres ceinturaient les pâturages et aujourd’hui courent entre les maisons.

Voyant les meilleurs terres agricoles du pays disparaître à vu d’œil, les norvégiens ont protégé leur terres agricoles qui restaient. Contrairement au Québec, leur protection du territoire agricole a résisté au passage du temps. Alors aujourd’hui j’ai de belles vaches comme voisines.

N’allez pas croire que la présence de vaches signifie que j’habite dans un trou perdu sans importance! Plusieurs vestiges attestent d’une importance historique et même préhistorique! Les ancêtres des vikings arrivèrent en Norvège par bateaux ici même! Ils gravèrent leur épopée dans la pierre tout près d’ici! Ils érigèrent des menhirs pour dans un alignement mystique pour leur cultes païens dont les secrets se perdent dans l’histoire…

Durant l’ère Viking, l’ultime bataille menant à l’unification de la Norvège se déroula sur les rives du fjord qui porte toujours son nom impossible à prononcer : hafrsfjord. (Et oui, il y a bien 5 consonnes qui se suivent!) Signe que la contrée était prospère et important, un cinquième de tous les hangars à bateaux de l’époque se trouvait dans cette partie du fjord.

Évidemment, ces  hangars ne son plus debout aujourd’hui. On retrouve toute fois beaucoup de hangars à bateaux encore de nos jours. Certains sont vieux, d’autres sont jeunes et la plupart sont des antiquités retapés. Les plus beaux ont été reconverti en maison.

Encore aujourd’hui le quartier de Sunde (Il faut prononcer chaque lettre et les prononcer comme en français. Ex. :Le « un » de sunde se prononce comme « une » en français.) est un quartier prospère où les maisons peuvent se vendre très cher. Jusqu'à 10 millions pour un maison sur le bord de l'eau. 10 millions de couronnes évidemment!

Tout ceci, ainsi que de belles vues et de belles cabanes peuvent être admiré à partir de ma piste cyclable préféré.



samedi 18 septembre 2010

Tolérance et cohabitation

Lors de ma visite d’Amsterdam, fidèle à moi même, je suis allé voir les musés sur l’histoire d’Amsterdam et de la Hollande. Les enseignements qu’un Québec souverain pourrait tirer de l’histoire de la Hollande sont nombreux. Trop pour tous les abordés dans une seule page de carnet. Je me contenterai d’aborder une réflexion qui m’est revenu suite à la lecture de l’actualité du Kirghizistan où après des années de cohabitation pacifique les Kirghizs s’en sont pris à la minorité Ouzbek.

La Hollande, Amsterdam en particulier, était reconnu pour sa grande tolérance religieuse.  Cette tolérance religieuse fut un des éléments clé menant à l’établissement de l’empire commercial et financier que fut la Hollande avant la révolution industrielle. En effet, les juifs qui étaient chassés d’Espagne, du Portugal par l’inquisition et d’Europe de l’est par les pogroms et l’intolérance religieuse trouvèrent refuge à Amsterdam où leurs droits et leurs pratiques religieuses furent tolérés. Cette tolérance attira aussi beaucoup de huguenots de France. Tous ces nouveaux arrivants apportèrent une grande prospérité à la Hollande. Les capitaux qu’ils apportèrent aidèrent certainement mais ce sont surtout les réseaux que ces immigrants apportèrent qui permis de développer le commerce sur lequel se bâti la Hollande.

Cette tolérance religieuse était suffisante pour attirer les opprimés d’Europe à une époque où la répression religieuse faisait couler le sang. Toutefois, elle serait jugée injuste et intolérable de nos jours. En effet, les non-protestants (catholiques et juifs surtout) étaient exclu de la fonction publique, des guildes entre autre. On ne leur permettait pas le prosélytisme et le métissage n’était pas encouragé. Les juifs s’en accommodaient très bien puisse que s’était un désagrément mineur comparer à l’inquisition.

Cette « tolérance » eu pour effet d’aliéner la Flandre pourtant néerlandophone mais de permettre l’épanouissement des juifs d’Amsterdam. Les juifs de Hollande furent certes très épanouis mais on peut se questionner sur leur intégration. Le quartier juif fut longtemps habité quasi exclusivement par de juifs et les juifs habitaient presque exclusivement dans le quartier juif. Les non juifs habitant le quartier juif étaient généralement issus des minorités religieuses ou des non-conformistes comme Rembrandt.

Bref, les juifs hollandais cohabitaient avec les Hollandais sans être tout à à fait intégré. Toujours est-il que la résultante est que lors de la deuxième guerre mondiale, des 150 000 juifs d’Amsterdam 80 % furent déporté et bien peu revinrent à Amsterdam. La communauté juive de Hollande fut, à toutes fins pratiques, anéantie. En comparaison, la quasi totalité des juifs danois furent sauvé des griffes Nazi.

Ceci soulève pour moi de nombreuses questions. Mais un constant s’impose. Pour assurer la pérennité de l’équilibre sociale, il faut une intégration des sous groupes culturels au tout social.

Je me demande donc si la cohabitation en vase clos n’a pas toujours des effets délétères à long terme? Si le multiculturalisme canadien n’encourage pas cette cohabitation en vase clos? Si la cohabitation en vase clos apporte n'est pas gage de pérennité pour les minorités, comment peut-on prétendre que le Québec a intérêt à rester dans le Canada?


lundi 6 septembre 2010

Descendre la montagne d’en bas

Fjord et Péninsule de Stavanger

Cette fin de semaine, moi et ma douce avons choisi de grimper une montagne. Le temps étant superbe, c’était là une magnifique idée qu’évidemment nous ne serions pas les seules à avoir. Comme de raison, une fois arrivé dans la valle d’où partaient les sentiers pédestres, il y avait un monde fou!

C’est bien pour se retrouver dans un bouchon de circulation qu’on va à la campagne les dimanches.

Le stationnement étant plein, on est pris pour se trouver une place où on peut. Cette place se présenta sous la forme d’un espace large comme une yaris plus 20 cm entre 2 autos stationnés devant une grange. L’autre coté étant un mur, il fallu zigonner à la Austin Powers ( voir la séquence du chariot dans le repère de Dr. Evil dans Austin Powers) 1 pour mettre l’auto perpendiculaire à la route et faufiler l’auto dans l’interstice.

Après cet exploit de ma douce, nous arrivâmes à nous extirper de l’auto pour commencer notre excursion. Malheureusement, il y avait tellement de monde que les sentiers menant au renommé et, de toute évidence, encore plus populaire sommet devaient être complètement congestionnés.

Avec un sens exceptionnel de l’improvisation que je ne lui connaissais pas, ma douce trouve une autre excursion à faire dans cette même vallée. Après quelques centaines de mètres, le chemin commence à descendre de manière très directe et très abrupte vers le fjord. Le doute nous assaillit : sommes-nous sur le mauvais chemin?

Maison de schtroumpf rencontré en chemin


On retourne sur nos pas pour découvrir qu’effectivement nous avions manqué un embranchement. Peu après notre retour sur le droit chemin, celui-ci commence à descendre lentement en longeant la montagne. On continue en se disant que cela remontera bien. Les panneaux subséquents confirme que nous sommes sur le bon sentier mais nous continuons à descendre! Finalement, après avoir croiser vaches et moutons, nous arrivons à un belvédère qui jouxte une banlieue.

Le belvédère était minimal, une dalle de béton, une table à piquenique  et une longue-vue.  La vue y était très belle, on pouvait voir le fjord et pratiquement toute la péninsule où git la Stavanger. On pouvait aussi y voir le « sommet » que nous devions atteindre…20 m plus loin et 5 m plus haut! Je suis toujours surpris qu’on puisse avoir une si belle vue ne faisant que descendre!